Deux bouquets

Il lisait son livre calmement avec l’air de quelqu’un qui n’a rien à se reprocher. Pourtant il voyageait avec pas un, mais deux, immenses bouquets de fleurs. Un, en automne, avec de grandes fleurs en rouge et orange, l'autre, en printemps de petites fleurs délicates en rose et violet.

Le matin

Je ne suis pas une matinale.  Je souffre souvent pour m'extirper du lit à 7:30.  Il y a parfois des matins bénis, où je me réveille tôt, comme aujourd'hui.  Levée à 6 heures, quinze minutes de yoga, promenade du chien.

Rose, violet et jaune

Il s’est levé tôt, a habillé les 3 filles, la sienne et les deux de Stéphanie. En fait, les a  laissées mettre un peu n’importe quoi.  Ainsi, elles avaient l’air d’un petit bouquet de fleurs des champs en rose, violet et jaune.

De retour... chez-moi

Je n'ai rien écrit depuis 2 semaines.  Partie en voyage d'affaires à Paris, je m'étais dit que la Ville Lumière m'inspirerait, et que je reviendrais avec tout plein de notes et bouts de phrases à écrire.  Et finalement, rien.  En fait comme des débuts d'idées sans les mots, comme si tout ce que j'avais envie de raconter avait déjà été dit.  Comme si les mots que je voulais utiliser étaient insuffisants, inadéquats comparé à la grandeur de cette merveilleuse ville.  Vous voyez, je viens de le faire: grandeur... merveilleuse ville, pour décrire Paris.  Franchement!

C'est la faute à St-Exupéry

C'est à cause d'une envie de lire dans le bain qui m'a pris il y a quelques jours. Je m'en confesse, je ne lis plus autant qu'avant.  Manque de temps, j'écris, besoin de lunettes, trop d'ordi, pas assez de romans.  Peu importent, les raisons, toujours est-il que l'envie m'a reprise comme ça, soudainement dimanche soir, et que j'ai cherché un livre pas trop long, que je pourrais au besoin lire un peu et laisser de nouveau.

Il venait à Montréal pour le Grand Prix

Je l'avait croisé tôt le jeudi matin  dans le train. Tout suite, j'ai noté, que ce n'était pas un habitué du train de banlieue.  Quelque chose clochait.   Il portait une chemise orange impossible à manquer.  Comme à chaque année, à la même date, Michel trouvait un prétexte pour venir de Québec tenir des rencontres  au siège social.

Un si beau geste d'amour

Cette histoire est la suite de Les rêves des autres

« Gabriel, j’en ai assez de porter le monde sur mes épaules et de sourire. Je suis épuisée de porter les rêves de mon père , la culpabilité de ma mère, les burn-out et l'épuisement de mes employés… et le grand vide au-dedans de moi»

Les rêves des autres

Ceci est la suite de Un au revoir qui était un peu un adieu

J’ai croisé le regard de cette femme dans un train de passagers, elle regardait dans le vide, l’air perplexe.   Essayant de comprendre ce qui clochait dans les au revoir qu'elle venait de faire à sa fille.  Ce n’était pas le genre de Mylène de les accompagner au train, encore moins en jeans, un mardi.  Elle l’avait trouvé fatiguée.  Sa fille avait besoin de vacances, elle travaillait trop.  Yvonne se disait, qu’elle, avec un salaire comme celui de Mylène… Mais c’était ça le problème, sa fille ne savait pas apprécier ce qu’elle avait eu dans la vie.

De quoi on va mourir?

Est-ce que c'est moi, ou bien il y a de plus en plus d'articles de journaux qui parlent des choses qui pourraient causer notre mort.  Quand ce n'est pas le cellulaire qui cause le cancer, ce sont les concombres qui sont toxiques.