Rien à dire

Ben oui, je sais, je vous néglige. Mais je dois m'en confesser, rien ne vient.   Juste un grand vide de mots.  Comme si toutes mes idées étaient  coincées dans un espace si restreint, qu'elles ne pouvaient pas en sortir.

L'homme qui attendait un train (2)

Suite de L'homme qui attendait un train (1)

Gisèle s’était pris un appartement à quelques pas du train et à quelques coins de rue de la maison.  Elle disait qu’elle avait besoin d’espace mais ne voulait pas quitter le quartier où elle avait vécu 30 ans. Il était content qu’elle lui ait laissé la maison.  Ça lui permettait de garder ses habitudes.  Son fauteuil, les nouvelles, le jardin qu’il entretenait avec elle.

L'homme qui attendait un train (1)

Les personnages de cette histoire apparaissent aussi dans:

La belle et très digne dame qui revient de loin

Deux bouquets

Le choix de Gisèle

Il avait taillé sa moustache devant le miroir de la salle de bain, s’était parfumé et avait mis la chemise rayée, qu’il avait savamment repassée en écoutant Vivaldi. Il s’était regardé dans le miroir une dernière fois, avait ajusté sa veste de tweed, s’était trouvé très chic, aussi élégant que lorsqu'il travaillait et portait une cravate. Avant de sortir, Albert s’était couvert du chapeau de feutre offert par Gisèle .

Aider simplement

Je me suis dit que je profiterais de ce magnifique dimanche ensoleillé, pour vous parler d'un organisme qui me permet depuis plusieurs années de faire facilement une petite contribution  et je l'espère bien une différence dans le monde, si petite soit-elle.

Une question de trop (4) La fin... ou peut-être le début

Suite et fin (pour le moment) de Une question de trop (3)

Près de la porte, la valise était restée intacte après le voyage près du fleuve; les messages sur le répondeur, le linge des enfants à laver, les courses et toutes les autres sources de larmes attendraient à plus tard. Elle était sortie avec sa bicyclette et avait pris la route sans casque et sans objectif.

Une question de trop (3)

Suite de Une question de trop (2)

La vérité s’appelait Julie.  François ne savait pas ce qui lui avait pris.  Il ne savait pas s’il l’aimait. Il ne l’avait vu que quelques fois.  Mais une fois qu’il avait dit son nom, Isabelle avait cessé d’entendre le reste.  Figée, entortillée dans ce prénom qui se répétait comme un écho dans son cerveau. Julie, Julie, Julie.


11 septembre. Entre l'irrémédiable et la vie.

Je n'avais pas prévu bloguer sur le sujet.    Je m’étais dit, qu’aujourd’hui dimanche, le 11 septembre 2011 serait un dimanche comme les autres.   Mais évidemment, je n’ai pu m’empêcher  d’être attrapée dans le tourbillon des souvenirs.

Une question de trop (2)

Suite de Une question de trop (1)

- On était heureux.  Pas heureux heureux, mais correct, confortables, on avait des projets, des rêves.  Heureux, comme tout le monde. J’aurais dû écouter les conseils de ma mère qui disait toujours « Ne pose jamais une question si tu ne peux vivre avec l’une des réponses possibles. »

Une question de trop (1)

Suite de "Deux Duo-Tang, un cahier Canada (3)"

Isabelle sirote son café, un dimanche du début de l’automne. Hier encore, elle avait l’impression de porter le poids du monde sur ses épaules.  Assise devant le fleuve, avec comme bruit de fond les goélands et l’eau qui s’écoule lentement, elle se détend un peu. La pression diminue doucement, elle ne part pas et ne partira pas avant longtemps, mais ici, dans la brume du matin, elle a cessé de penser.

Le petit homme que j'aime

Je suis amoureuse.   Je tombe sous le charme de ces yeux bleus rieurs.  Ses cheveux blonds et sa gueule désinvolte me virent à l’envers.  Si j’avais 9 ans, je laisserais tout pour lui.  Bon, si j’avais 9 ans, et...si je n’étais pas sa mère.

Ce parc

Près de mon bureau il y a ce parc que j'aime traverser avant d'amorcer ma journée. Un oasis de verdure au milieu de la ville comme on en trouve plusieurs à Montréal.

Toute la faune du centre-ville s'y retrouve. Quelques sans-abri, dont un qui me sourit et me dit parfois "vous avez un beau sourire, Mademoiselle” , des touristes qui prennent des photos ou font courir leurs enfants, des professionnels pressés en talons hauts ou complet cravate, des résidents du quartier  qui viennent y promener leur chien, il y a parfois une vieille dame  qui vient y nourrir les pigeons et une fois, j’y ai même vu un rasta en chemise et chaussures propres qui y roulait un joint.


Deux Duo-Tang, un cahier Canada (3)

Suite de  Deux Duo-Tang, un cahier Canada (2)
Malgré tout, elle continuait de poser les mêmes gestes. Un à un.

-        Faire un crochet à côté de « Cartable orange de 1 po » dans la liste de Julien
-        Faire un crochet à côté de «Boîte de 12 crayons» dans la liste de Julien, un crochet à coté de «Boite de 24 crayons» de Agathe, déposer 2 boites de 24 crayons dans le panier,
-        Ajouter un paquet de crayons HB dans le panier.  Reprendre la liste, faire un crochet à coté de l'item.
-        Revoir la liste, y lire.  "Jeu de cartes"….