Un au revoir qui était un peu un adieu

Ce texte est la suite de Il vivait en ville et aimait Mylène


Elle avait accompagné ses parents jusqu’au train qui les ramenaient dans leur campagne.   Puis avait décidé de faire une folie et de s’arrêter, pour prendre le temps dans un restaurant de la gare pour boire un café au milieu des voyageurs.




Il vivait en ville et aimait Mylène

Cette histoire est la suite de Il visitait la grande ville


J’ai croisé Gabriel devant le fleuriste de la gare alors qu'il regardait les gerberas qui le narguaient.  Les mots de Mylène l’avaient inquiété.  Quand Mylène disait «  Il faut que je te parle » c’était obligatoirement une mauvaise nouvelle. Quand Mylène avait quelque chose à dire, elle appelait et disait « Sais-tu quoi … ?» sans même demander s’il avait le temps de lui parler. 

Il visitait la grande ville

Marcel avait mis son beau coupe-vent "Ralph Lauren", celui que Mylène avait acheté pour ses 59 ans. Yvonne l'avait lavé et repassé avant leur voyage à Montréal. Il le portait avec un beau pantalon "sport" kaki. Quand il était parti ce matin, Yvonne lui avait dit qu'il avait l’air bien propre et aussi beau qu’un docteur riche.

Les petites choses de la vie

J'étais absente les deux derniers jours, partie à une retraite de l'équipe de gestion.  Je suis revenue en fin de journée toute ravigotée, prête à motiver mon équipe et à m'enligner avec l'enlignement.

La fin du monde

J’ai passé l’après-midi d’hier à faire du pseudo jardinage, c’est-à-dire arracher des pissenlits, déplacer les plantes de l’endroit où elles voulaient pousser à l'endroit où j’aurais voulu qu’elles soient, tout en tuant la moitié dans le processus. Les mains dans la terre, les ongles sales pendant que les enfants nettoyaient les chaises en plastique et que Chéri terminait la transformation du vieux vélo de Ma Grande en nouveau vélo de pour Fiston. Vicky, le teckel apprenait à ne pas japper chaque fois qu’un voisin sortait, et venait toute contente me lécher le visage quand je la félicitais. On s’est arrêtés à un moment pour manger un sandwich aux tomates mayonaise au chipotle et une salade de concombres.

Un vendredi comme les autres

Hélène s’est levée à 6h15, elle a préparé le café; Quatre mesures de café, 4 tasses d’eau. Pendant que le café infusait et que Marc préparait le petit-déjeuner, elle a préparé les lunchs des enfants: deux sandwichs jambon-salami pas de nitrates, pas de noix, pas de déchets, et pas de sucre et pas trop de légumes qui vont revenir intouchés. Manque d'inspiration rendue à vendredi et le frigo vide.

Des fleurs et des oiseaux

Le bonheur est passé à côté de moi un matin cette semaine. Une petite dame pas plus haute que trois pommes mais qui me semblait pourtant avoir passé l’âge de gagner son pain, prenait le train comme tous ceux qui vont travailler. Elle était assise sur le banc avec un air de chanson vieillotte au bout des lèvres malgré ses pieds qui ne touchaient pas le sol.

La colère

Cette histoire du docteur Turcotte m’obsède, me vire à l’envers. Plusieurs fois au cours des derniers jours, je me suis endormie en entendant un enfant crier « Non Papa! Non! » .  Le jour où on devient parent, on vit éternellement avec la crainte que quelque chose arrive à nos rejetons, avec ce que j'appelais récemment "l’insoutenable lourdeur de l’être", si éloignée à mes yeux du geste de tuer ses propres enfants.

Et puis, il y a eu l’article de Foglia; Le monstre, qui est venu me chercher en dedans.  Je me suis rappelé les 4, 5 fois dans ma vie où j’ai été en colère.  La colère voyez vous, c’est pas mon fort, je fais bien la tristesse, le chagrin, le sarcasme, le cynisme et dans mes bons jours je peux faire l’empathie, la joie et même l’euphorie aussi quelques fois. 

Elle lisait son courrier

Elle ne s’est pas retournée, tout affairée qu’elle était à sa correspondance.  Elle analysait de près les lettres reçues et plus particulièrement celle qui disait en grandes lettres rouges « Vous avez gagné un million de dollars». Elle portait ses cheveux retenus en chignon par des épingles désuètes et révisait sa correspondance lorsque je me suis assise à côté d'elle.


Guillaume et Catherine

Quand j'y suis montée ce matin, le troisième wagon à partir de la queue avait déjà ce petit air coquin de celui qui sait que quelque chose se trame et j'ai tout de suite vu.... Mais bon, commençons par le commencement, et comme vous ne connaissez pas le contexte, laissez-moi vous l'expliquer:

Samedi matin

Ah! que j’aime ces moments dans le silence du samedi matin!  La maison est calme, je suis assise près de la fenêtre pendant que le café percole et je profite de ce moment qui n’appartient qu’à moi.  Le café termine de percoler. Je reviens m’asseoir, les oiseaux chantent dehors malgré le soleil qui n’est pas sorti.

Les parapluies

Parfois, il ne suffit que du parapluie des gens pour leur inventer toute une histoire et une personalité. J'en ai vu tout plein dans les rues de Montréal aujourd'hui.  Voici le début de leurs histoires.

Les rêves des uns et des autres


Aujourd'hui, lendemain d'élections, contrairement à mes habitudes, j’ai emprunté l'autobus, pour me rendre à une formation. Ce changement bienvenu m’a permis de voir un autre Montréal:  à l’extérieur du véhicule, celui des quartiers aisés, à l’intérieur, une foule plus bigarrée, plus urbaine.