C'est l'été

Une autre belle journée d'été. Chaude et langoureuse, comme je les aime.  J'en profite à plein avant même les vraies vacances qui arrivent dans quelques jours.


Un dimanche de juillet


J’ai installé les grandes couvertures sur le gazon.  J’ai apporté le sac rempli de papiers de toutes sortes.  Des papiers pour lire, des papiers pour écrire, et l’équivalent moderne, parce que je ne peux me passer de ceux-là non plus, mon laptop et mon Iphone.



Une maison de verre (2)

Ce texte est la suite de Une maison de verre (1)

C'était toujours la même chose. La conversation commençait normalement, avec des propos courtois. Martine tissait sa toile,  Suzie se laissait enjôler, jusqu’à y être prise.

Une maison de verre (1)

Suzie avait déplié 3 serviettes sur le sol. Il faisait une chaleur insupportable depuis plusieurs jours, comme elle, je profitais de la fraîcheur de la piscine municipale. Assise à ses côtés, je l’observais. À première vue, ses gestes paraissaient calmes et posés. Elle avait délicatement enduit les enfants de crème solaire, en caressant leurs joues et leurs petits ventres rebondis. Les enfants y avaient cru et s’étaient élancés dans la piscine en gambadant joyeusement. Malgré cela, j’avais remarqué le mouvement de ses épaules qui se soulevaient au rythme de sa respiration accélérée.

De l'eau pour les poules

Cette histoire est la suite de Un soir d'été à Saint-Quelquechose

C’est la chaleur qui avait réveillée Élise.  Elle  était restée, nue dans les draps fleuris, à écouter les cigales et s’était mise à penser aux poules. Un vent léger entrait par la fenêtre et la caressait doucement. La chaleur, ici dans le calme à la campagne, n’était pas accablante comme en ville. Malgré tout, elle s’inquiétait pour les poules.


On verra

Tomber enceinte à 42 ans, quand on croit qu’on n’aura jamais d’enfants, même si on est seule, même si on sait que le géniteur se sauvera en courant en apprenant la nouvelle, ce n’est pas une catastrophe, c’est un cadeau de la vie. Michelle se rappelait clairement le jour où elle avait su qu’elle attendait Antoine

Deux amoureux, un soir de spectacle

C’était une magnifique soirée. La journée avait été chaude et humide, mais ce soir-là un vent léger venu du fleuve, juste assez frais pour nous rafraîchir venait nous caresser délicatement.  C’était l’été, un soir de festival à Montréal. J'assistais à un concert en plein air.  Devant moi, 2 amoureux. J’avais deviné qu’ils étaient amoureux à voir leurs épaules se frôler de temps à autres au rythme de la musique, comme deux feuilles agitées par le vent qui se caressent en passant.