Le bonheur de Mimi


La liste de présélection du prix de la Nouvelle de Radio-Canada est sortie ce matin.  Ça me prend beaucoup de courage pour vous avouer, que j'avais osé y envoyer un texte.  Le texte n'a pas été choisi, et bien que je n'avais pas beaucoup d'espoir de m'y trouver, je vous avoue, que j'ai ressenti un pincement au coeur.  

Je demeure fière d'avoir osé participer, d'avoir osé sortir de ma zone de confort et pris le risque d'écrire un texte différent de ceux que je publie ici d'habitude.  Puisqu'une autre blogueuse que j'admire beaucoup a accepté de partagé aussi son texte qui n'a pas été choisi, je me suis dit que je le partagerais avec vous.  
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Le bonheur de Mimi

Le bonheur.  Bien sûr, le bonheur.  Certainement qu’elle savait ce que c’était.  Elle y avait même gouté une fois.  C’était un après-midi d’été, c’était il avait très longtemps. Elle était toute petite et elle s’appelait Mireille. 

Dimanche serein


J’avais comme un début d’histoire qui flottait.  Celle d’un ado qui claque les portes, qui se définit par la colère qu’il a en lui.  J’avais une idée vague, de sa journée, de ses frustration et d’une fin où peut-être il aurait pu entrevoir la lumière. J’avais prévu prendre du temps, aujourd’hui dimanche pour vous le raconter.


Une odeur, des mots, une image


Sara avait allumé une cigarette. Le bruit de l’allumette puis le crépitement du papier et du tabac qui s’enflammaient, l’avaient ramenés des années en arrière. Ce soir-là, elle et Étienne s’étaient embrassés et avaient fumé leur dernière cigarette, se disant que maintenant qu’ils s’étaient trouvés, ils avaient une bonne raison pour vivre vieux.  Elle, n'avait jamais touché une cigarette après ce soir-là.


La femme ballon


Au début, quand il l’avait connue, elle était toute petite.  Il se rappelait encore cette petite femme qu’il entourait de ses grands bras, le soir après l’amour.  Elle s’était introduite à petits pas dans sa vie, jusqu’au jour où elle avait laissé sa brosse à dents dans la salle de bain et des sous-vêtements de rechange dans le coin d’un tiroir. Peu à peu, elle avait emménagé dans son 1 ½, installant ici et là quelques babioles ajoutant de la couleur et de la féminité dans son antre de célibataire.