C'est l'histoire de cette mexicaine qui voulait aller au mariage de Kate et William. Elle a fait une grève de la faim. Seize jours. Déjà que 16 jours c'est louche, la plupart des jeûneurs toffent une dizaine de jours, mais bon ne nous enfargeons pas dans les détails.
Là ou je raconte des histoires inventées inspirées par les gens que je croise.... et parfois, peut-être un peu de mes états d'âme.
Une raison pour écrire
Aujourd'hui, ma Grande m'a demandé quel était ce site que je consulte souvent ces temps-ci. Je lui ai expliqué que c'était mon blog. Un endroit où j'écrivais des histoires qui ne mène nulle part. Elle a lu plusieurs de mes histoires à haute voix, elle a ri, elle a posé des questions elle m'a décrit les images dans sa tête.
Assise en haut du train
Ce matin-là, elle s’était assise en haut. Là où le vent et le mouvement du train secouaient plus les passagers. Là où la lumière était plus vive et les rêves plus grands. Elle regardait par la fenêtre, comme d’habitude mais souriait plus fort.
Une histoire de ponts.
Deux hommes qui jasent assis devant moi, l’un dans la trentaine, l’autre dans la cinquantaine. Ils continuent la conversation amorcée dans l’ascenseur du bureau.
- Et puis, votre maison est vendue?
- Oui, mais on a encore rien trouvé là-bas.
- Qu’est-ce que tu vas faire?
- Je pense que début juin je vais être là-bas. Je verrai. Je vais probablement vivre seul à l'hôtel pour quelques jours. Martine et les enfants vont venir me rejoindre plus tard, quand l'école va être finie.
Une souris beige
Un jour de pluie, je suis montée dans le train et je me suis assise à côté d’elle. Elle portait un imperméable beige ordinaire et à ses pieds dégoulinait un excentrique parapluie rouge à pois blancs. J'ai remarqué ses yeux tournés vers l’extérieur alors que son regard semblait tourné vers l'intérieur.
Une goutte d'eau descendait doucement la vitre. Elle pleurait.
Une goutte d'eau descendait doucement la vitre. Elle pleurait.
Arrivederci
Elle apprend l’italien. Matin et soir. Tous les mercredis soir avec Bianca et vingt minutes, deux fois par jour dans le train. Elle sort de son sac, le grand cahier d'exercice et anonne: Uno, due, tre.
Cinq cent pas
17h19. La barrière de l’accès au train se ferme dans quelques secondes. Je la vois qui coure de l’autre extrémité de la gare, à perdre haleine.
Les placoteux
À une activité scolaire avec ma Grande, je me suis assise, dans la section où l’on indiquait clairement : « Réservé aux gens qui veulent lire ». Assis à côté de moi un homme et une femme, contents de se rencontrer pendant que les enfants étaient occupés, étaient en grande conversation. À quelques mots près, c’est, texto, la conversation que j’ai entendue. Ça ne s’invente pas des choses comme ça.
- As-tu vu la game jeudi?
- Ben non j’ai manqué ça, Fifille avait un spectacle.
- Ah bon.
- As-tu vu la game jeudi?
- Ben non j’ai manqué ça, Fifille avait un spectacle.
- Ah bon.
La belle et très digne dame qui revient de loin
Une belle dame dans la cinquantaine est assise à quelques bancs de moi. Je l'observe alors qu'elle regarde par la fenêtre. Concentrée à voir passer les arbres d'abord, puis le lent écoulement du fleuve et finalement Montréal qui remplit le champ de vision.
Mon petit projet
Je m'explique. Le petit projet que je caresse pour ce blogue est de l'utiliser pour raconter les gens que je croise. En fait, les deviner, les inventer. C'est l'histoire de ce newyorkais qui s'est mis en tête de dessiner toutes les personnes de NY qui m'a inspirée:
Coucou c'est moi
Là où va ma vie : Quelque pas de jamais bien défini;
Là où le train me mène le train: Quelque part entre la banlieue et la Gare Centrale;
Là où me mènera ce blogue : Quelque part de jamais bien défini;
Là où me mènera cette entrée de blogue: Quelque part entre 300 et 400 mots
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