Tous les jeudis matins c’était la même routine, sortir du train, traverser le grand Hall, avec en haut le tableau avec les horaires. Des lettres et des chiffres en jaune qu’elle ne comprenait pas mais qu’elle trouvait jolis vus d’en bas. Elle voyait les gens en retard courir, ceux à l’heure marcher d’un pas décidé. Sa petite tête tournait à gauche et à droite, séduite par les valises qui passaient rapidement, les porteurs dans leur uniforme, les décorations de Noël au plafond qui brillaient de dizaines de lumières bleues.
Là ou je raconte des histoires inventées inspirées par les gens que je croise.... et parfois, peut-être un peu de mes états d'âme.
Le rêve du petit robot (2)
Suite de Le rêve du petit robot (1)
Intermède
Ce soir, je ne suis pas allée au yoga. Il y a des jours comme ça.
Hier, j’ai rencontré la prof de Fiston. « Pas des mauvaises notes, mais avec l’intelligence qu’il a, on devrait s’attendre à beaucoup mieux. » Ça m’a gardé éveillée une partie de la nuit. Moi les potentiels inexploités, ça m'empêche de dormir.
Hier, j’ai rencontré la prof de Fiston. « Pas des mauvaises notes, mais avec l’intelligence qu’il a, on devrait s’attendre à beaucoup mieux. » Ça m’a gardé éveillée une partie de la nuit. Moi les potentiels inexploités, ça m'empêche de dormir.
Le rêve du petit robot (1)
Il était monté parmi les derniers, s'était assis à côté de moi, le Ipod vissé aux oreilles, les yeux tournés vers son Blackberry, et avait continué sa journée de travail comme si le train était devenu une extension de son bureau.
Je n'avais pu m'empêcher de remarquer cet homme en complet cravate qui pitonnait à côté de moi. Sa vie me rappelait un peu la mienne. Un petit paquet de cartes d'affaires dans la pochette m'avait informé de son nom: Daniel Stark. C'était aussi le prénom qui ponctuait la longue litanie de messages envoyés pour terminer la journée d'aujourd'hui et amorcer celle de demain.
Je n'avais pu m'empêcher de remarquer cet homme en complet cravate qui pitonnait à côté de moi. Sa vie me rappelait un peu la mienne. Un petit paquet de cartes d'affaires dans la pochette m'avait informé de son nom: Daniel Stark. C'était aussi le prénom qui ponctuait la longue litanie de messages envoyés pour terminer la journée d'aujourd'hui et amorcer celle de demain.
Une histoire d'amour en bleu et jaune
La
première fois qu'il l'avait vue, c'était un après-midi de printemps. Il
avait remarqué les draps qu’elle étendait sur la corde à linge, des draps à
fleurs jaunes et bleues et s'était dit: « Tiens, le beau temps
arrive ».
Novembre et la mort
Je n'ai jamais aimé le mois de novembre. C'est gris, c'est triste. Pourtant, aujourd'hui, le soleil est sorti, ça ressemble à une journée d'octobre, mais c’est comme si mon esprit avait
décidé que c’était novembre et qu’il fallait rester à l’intérieur. Le mois de morts, on dit. Et pour faire exprès, je vais à des
funérailles, moi qui ne suis pas allée à des funérailles
depuis 14 ans.
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