J’y arrive,
doucement. Ça aura pris des
années, et ce n’est pas encore terminé, je le sais. Mais ce dimanche, je sens le besoin de marquer cette étape
de ma vie. Je suis heureuse. Je suis assise sur mon balcon, je bois mon café en regardant les carouges faire la guerre aux écureuils et en écoutant ma playlist-pas-de-bon-sens. Tout n’est pas parfait, et pour bien me
le prouver, la vie me fait le cadeau d'un mal de gorge qui m'empêche de parler et des hémorroïdes arrivées de nulle
part. (J'aurais pu dire sorties de nulle part, mais le jeu de mots était trop facile).
Drôle
d’affirmation, vous me direz dans un texte qui s’intitule « Le
bonheur », et peut-être que je partage trop, mais je le fais pareil, parce
que c’est ce que je comprends aujourd’hui. Le bonheur c’est comme ça, jamais complètement parfait et
c’est parfait comme ça.
Ce qui me
frappe en ce magnifique dimanche matin, c’est que malgré ces inconvénients, je
me sens heureuse. Une sensation
que j’ai déjà sentie, dans ma vie certes. Je me rappelle d’un séjour à San Miguel de Allende au
Mexique où cette même sensation m’avait frappée fortement.
Mais être
heureuse, simplement un dimanche matin, pendant que mon Homme, l’homme que
j’aime depuis bientôt 15 ans, le
nez dans son Ipad, analyse le match de soccer qu’il vient de voir, pendant que mes deux enfants
extraordinaires dorment du sommeil de l’adolescence, pendant que Vicky la teckel, mon maître à penser, mon professeur de bonheur, se fait dorer au
soleil, être heureuse avec le cul-qui-pique et la gorge bloquée, être heureuse
dans ma vie de tous les jours, je ne sais pas si ça m’était arrivé avant. En tout cas, pas si pleinement, si
profondément.
Je lis les
blogueuses plus jeunes et je me reconnais dans cette recherche du bonheur
parfait : « Je serai heureuse lorsque… » Ce que je comprends maintenant c’est
que la réponse à ça c’est : « Je serai heureuse lorsque je vivrai en
harmonie avec moi-même. » .
Je lisais hier un texte que j’ai écrit en début d’année, et je m’aperçois
que je suis en train d’atteindre le 10 juin, mon objectif pour 2012. Tant mieux, comme ça ce sera fait avant
la fin du monde.
Et j’en
profite, et je le savoure. J’ai
une idée claire de ce que je veux faire de ma carrière pour les 20 prochaines
années, j’ai des enfants qui arrivent à l’adolescence en beauté, un homme qui
m’aime et avec qui j’ai survécu des tempêtes et en qui j’ai une immense
confiance. Mais surtout, j’apprends à connaître et apprécier qui je suis, un
mélange hétéroclite entre pragmatisme et rêverie, entre sérieux et folie.
Je me suis
fait plaisir, j’ai peint mes ongles d’orteils en bleu métallique. Le jour, je les cache dans des souliers fermés,
le week-end je les porte avec des sandales et je souris.
Je suis
heureuse.
C'est beau comme bonheur, ça. Très beau. :)
RépondreSupprimerMerci! Ça m'a pris de temps, mais j'y arrive. Toi aussi tu y arriveras....
SupprimerJ'adore ton message aujourd'hui... Le bonheur, on le cherche partout, mais il est souvent si proche...
RépondreSupprimerJ'ai le même vernis que toi! Tiens, je le mets ce soir pour me préparer à ma journée de demain... :)
Moi je le portais vendredi pour une rencontre importante. Ça m'a servi de porte-bonheur.
SupprimerHeureuse jusqu'au bout des orteils!!!
RépondreSupprimerJ'aime ton petit billet, zen, simple et plein de bonheur;)
Bonne semaine à toi!
Je suis contente de lire cela! :)
RépondreSupprimerJ'aime! :)
RépondreSupprimerC'est beau de te lire!
RépondreSupprimerLe bonheur c'est tellement beau :-)
Au plaisir de lire tes histoires qui sont mes petits moments de bonheur à moi ;-)
Merci! Tu me fais plaisir!
Supprimert'es vraiment une championne!
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