Carleton-sur-mer, 17 août en après-midi.
Déjà cinq jours que je suis partie, pas d’ordinateur, pas de téléphone intelligent, rien que ce cahier bleu qui m'accompagne et dans lequel j’écris. Je ne me suis pas regardée dans un miroir depuis mon départ. C'est mieux comme ça. Je préfère me fier à ce que je sens au-dedans. J'ai trop peur que la fille dans le miroir ressemble à celle des photos, celles où nous sommes tous les 2, moi essayant d'être heureuse, toi essayant d'être présent. Je ne veux plus être elle.
Il pleut encore, la pluie ne lache pas prise, comme si mon âme avait besoin de se nettoyer comme si la pluie apportait avec elle la culpabilité que je porte .
J’ai passé l’après-midi à ne rien faire, de longues promenades au bord de l’eau à ramasser des cailloux entrecoupées de période de contemplation, étendue sur le matelas, prise d'une torpeur bienfaisante, à regarder le ciel gris et la mer par la fenêtre de la tente, à me vider l’âme et laisser le bruit de la mer la remplir.
On en veut toujours plus de ces textes...
RépondreSupprimerMerci pour les commentaires. Je n'en avais eu aucun depuis quelques jours et je commençais à douter!
SupprimerIl ne faut pas douter! Je lis religieusement même si je ne commente pas toujours! Je me demande... Sais-tu d'avance où tu vas avec ton histoire ou te laisses-tu guider par véronique?
RépondreSupprimerUn peu des 2. Je prends des notes dans un cahier (orange le mien) pendant le voyage sur des thèmes que je veux aborder, des lieux que je ceux décrire et quand j'ai le temps je les écrit. Dans ce cas-ci, j'ai une idée de la fin que je veux.
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