Je me suis levée
ni trop tard, ni trop tôt.
Reposée
J’ai fait
du café et pendant qu’il infusait,
Du yoga
J’ai pris
le journal,
Oublié de
le lire
Ai fait le
ménage de ma chambre, du salon, de la cuisine
J’ai appelé
une amie
Pour jaser
J’ai trouvé
mes lunettes
En jasant.
J’ai fait
le ménage dans mes papiers
Organisé
mon espace
Un petit
coin pour rêver,
Pour créer,
pour vivre
Un coin
pour travailler
J’ai rêvé,
j’ai créé un peu
J’ai vécu
beaucoup.
Et je n’ai pas travaillé
Et soudain
dans mes jambes,
Une envie d’être
Est apparue,
plus forte que tout
J’ai mis
mes chaussures et suis allée
Courir
Remplir mon
âme et mes poumons de vent froid
Remplir mes
yeux et mes narines
Des dernières
saveurs de l’automne,
Avant la
neige.
Je suis
revenue, et j’ai pris un bain
En lisant et mijotant
Dans les pelures de clémentines
Dans les pelures de clémentines
Qui flottaient
dans l’eau
Et qui
sentaient déjà l’hiver,
Pendant que
je rêvais.
Pendant que
je me disais,
Que j’étais
heureuse.
C'est grandiosement petit le bonheur.
RépondreSupprimerEt oui, ça m'a pris des années avant de vraiment comprendre cela. Mais j'y arrive enfin et ça goûte bon.
SupprimerJ'aime!
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup quand tu partages tes bonheurs ainsi....
RépondreSupprimerÇa fait partie de mon processus d'acceptation de la vulnérabilité ;). By the way, merci pour ton billet inspirant d'il y quelques jours qui est en grande partie responsable du retour de l'envie de courir.
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