Dimanche, tard

Ce soir, avant d'aller au lit, je me suis fait une petite "playlist" hétéroclite et à cause d'elle , entre autres, je n'arrive pas trouver le sommeil.  "Hon, est bonne celle-là, je vais me coucher, quand elle finit."  C'est souvent comme ça le dimanche soir.  Comme si je voulais faire durer le plaisir.  Comme une petite fille qui ne veut pas aller au lit après la fête.  Comme si me coucher tard retarderait le lundi.

Je papillonne sur mon ordi, de Twitter, à Facebook, aux journaux en ligne. Mon regard happé par ce qui s'est dit cette semaine et continue de se dire, vers plusieurs choses intelligentes écrites dans les derniers jours.  J'ai mon opinion sur bien des choses et je viens rarement ici vous en faire part, mais je ne peux m'empêcher d'apprécier quand je vois des gens émettre des opinions (qu'elles soient les miennes ou non) de façon articulée.

Je repasse la semaine: les étudiants dans la rue et plusieurs articles et vidéos interessants sur le sujet, le rapport de la commission mourir dans la dignité, la canicule et les gens qui s'en inquiètent, l'article de Foglia sur les jeunes et les accidents d'automobile, l'article de Rima El Kouri et son passage à Tout le monde en parle et la question sous-jacente qu'elle pose sur le racisme.  Je sais, il y a aussi bien du bruit et des imbécilités qui se disent, mais au-delà de tout ça, je constate que je vis dans une société qui ose se poser des questions difficiles et tente d'y répondre, et ça me rassure.

J'ai commencé à écrire une petite histoire, elle devrait apparaître ici dans quelques jours.  Ce soir,  j'avais juste envie de jaser.