Laisser samedi couler doucement

Samedi matin... après-midi déjà.   Pas fait grand chose.  Petit samedi tranquille.

J'essaie de faire ce que je me suis promis de faire, me reposer, charger mes batteries pour les 3 prochaines semaines qui promettent d'être rock n roll.  J'ai appris hier que j'aurai à travailler sur un nouveau projet pour les prochaines semaines.  Un truc super intéressant, mais que je n'ai aucune idée comme faire.  Je sais que les prochaines semaines vont être enrichissantes, intéressantes, mais rock n roll et la tentation de me mettre à la tâche dès aujourd'hui est forte.


Si je m'écoutais, j'irais déjà fouiller dans les internets, chercher des réponses aux questions que j'ai d'avance, avant même d'avoir officiellement commencé ce projet.  Mais je suis promis que ce week-end servira à me préparer, à vider mon cerveau, remplir mon congélateur, et prendre du temps en famille.  J'ai appris avec les années, que ça prend de ces moments, où on fait un effort conscient de ne pas chercher ce que l'on veut trouver, pour mieux trouver quand on commencera à chercher.  Comme un élastique qu'on laisse se détendre avant de l'étirer de nouveau.

Pour les 3 prochaines semaines je me lance dans un nouveau projet, dans un univers qui m'intéresse mais que je connais peu.  Je suis comme une enfant qui frétille d'excitation, et aussi de peur,  un peu.  Et c'est à ça que sert ce week-end, à ne pas laisser entrer la peur, à m'obliger à faire entrer la confiance en moi, à me dire que je vais réussir, que je suis capable.

Faire autre chose. Terminer mon travail long pour le cours que je suis sur TELUQ, cuisiner quelques plats que je réchaufferai cette semaine, aller prendre un café avec ma Grande qui a envie de jaser, aller prendre une marche et acheter les quelques cadeaux de Noël qui manquent.

Résister à la tentation de faire mon sapin, on fera ça le 21 décembre, tranquillement. Quand la tempête sera passée,  en famille, avec un verre de vin.  Accepter que la fin de l'histoire de Ginny, qui est déjà écrite à 80% ne sera pas publiée pour le moment, ça ne vient pas, tant pis.

Comprendre avec les années, qu'on ne peut tout faire, en même temps, qu'il faut laisser glisser le temps, qu'il faut choisir les choses importantes et bien goûter celles-là.  Les autres viendront, à leur moment quand ce sera le temps.

Se dire que c'est un peu ça décembre, cette période où on dit au revoir à l'année qui termine, où on constate le chemin qu'on a parcouru, goûter à ma vie, comme elle est, une chose à la fois.

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